LES changements significatifs
Nos chiens domestiques ont subi des changements significatifs par rapport à leurs ancêtres loups, tant sur le plan physique que comportemental.
Voici quelques différences clés :
- Domestication : Les chiens sont des animaux domestiques, tandis que les loups sont des animaux sauvages. Les chiens ont été domestiqués par les humains depuis des milliers d’années, ce qui a conduit à des changements comportementaux, physiques et génétiques importants par rapport à leurs ancêtres loups.
Apparence physique : Les chiens ont connu une diversification considérable de leur apparence physique par rapport aux loups. Au fil des siècles, les humains ont sélectionné et élevé des chiens pour des traits spécifiques tels que la taille, la couleur de la fourrure, la forme des oreilles et du museau, ce qui a conduit à une grande variété de races aux caractéristiques distinctes. Par rapport aux loups, les chiens peuvent donc présenter des variations morphologiques importantes.
Comportement social : Les chiens ont développé des comportements sociaux spécifiques à la vie en groupe avec les humains. Contrairement aux loups, qui vivent en meute sauvage, les chiens ont développé des compétences sociales pour interagir et communiquer avec les êtres humains. Ils ont appris à interpréter les signaux humains, à répondre aux commandes et à établir des liens étroits avec leurs propriétaires.
Alimentation : Les chiens ont également subi des changements au niveau de leur régime alimentaire. Alors que les loups sont des prédateurs carnivores, les chiens domestiques ont évolué pour être plus flexibles sur le plan alimentaire. Ils sont capables de digérer certains aliments végétaux et ont adapté leur système digestif pour mieux utiliser les sources de glucides. Cependant, il est important de noter que les chiens ont toujours besoin d’une alimentation équilibrée et adaptée à leurs besoins nutritionnels.
- Cycle de reproduction : Les chiens ont également subi des modifications dans leur cycle de reproduction par rapport aux loups. Les chiens domestiques peuvent se reproduire tout au long de l’année, contrairement aux loups qui ont généralement une période de reproduction annuelle bien définie.
2 espèces distinctes
Il est important de comprendre que bien que les chiens partagent une ascendance commune avec les loups, des milliers d’années de domestication ont conduit à des différences significatives entre ces deux espèces.
Les chiens sont devenus des compagnons fidèles et adaptés à la vie aux côtés des humains, grâce à leur capacité d’adaptation et à leur évolution en tant qu’espèce distincte.
Mais ils ont des points communs...
Bien qu’il y ait des différences significatives entre le chien domestique et le loup en raison de la sélection et de la domestication, ils partagent néanmoins de nombreux points communs en raison de leur héritage évolutif commun.
Voici quelques points communs clés :
- Origine commune : Le chien domestique (Canis lupus familiaris) est issu de l’ancêtre commun qu’il partage avec le loup gris (Canis lupus). Ils appartiennent tous deux à la même famille de Canidés.
Génétique : Sur le plan génétique, les chiens et les loups sont très similaires. Ils ont un nombre de chromosomes identiques et peuvent se reproduire entre eux, ce qui signifie qu’ils sont interféconds.
Comportement social : Les chiens et les loups sont des animaux sociaux qui vivent en meute et ont une structure sociale hiérarchisée. Ils ont une capacité à communiquer et à interagir avec leurs congénères, utilisant des signaux vocaux, corporels et olfactifs.
- Régime alimentaire : Tant les chiens que les loups sont des carnivores. Bien que les chiens domestiques aient été adaptés à un régime alimentaire plus diversifié et puissent tolérer une alimentation à base de viande et de végétaux, les loups ont une alimentation principalement carnivore.
- Traits anatomiques : Bien que certaines différences anatomiques existent, les chiens et les loups ont une structure corporelle similaire, avec des membres, des oreilles et une queue similaires. Leur système sensoriel, y compris l’ouïe et l’odorat, est également développé de manière comparable.
Capacités de communication : Les chiens et les loups utilisent des vocalisations, des expressions faciales et des postures corporelles similaires pour communiquer leurs intentions et établir des liens sociaux. Ils partagent des mécanismes de communication similaires.
Capacité d’apprentissage : Les chiens et les loups sont des animaux intelligents et adaptables, capables d’apprendre des commandes, des routines et des comportements. Ils peuvent être entraînés et socialisés pour vivre harmonieusement avec les humains.
Le cas particulier de la tolérance à l’amidon
En évoluant à nos côtés depuis des milliers d’années, nous avons sélectionnés les individus les plus aptes à digérer les restes de nos repas dont notamment l’amidon des céréales / pommes de terres et petits pois. Cela a contribué à leur survie à nos côtés. Mais ces capacités sont différentes et varient énormément en fonction des chiens.
Ainsi, tous ne supportent pas la même quantité d’amidon contenue dans les croquettes : certains en tolèrent plus, d’autres en tolèrent beaucoup moins. Et ceux qui en tolèrent le moins sont souvent qualifiés de « sensibles ».
Ceci est lié en partie au lieu d’origine de chaque race et aux habitudes alimentaires des humains avec qui ils ont vécus durant des siècles.
Les populations humaines d’Europe et du Japon, en ayant des rations alimentaires de base plus riches en amidon, sont à l’origine de races de chiens ayant des capacités digestives de valorisation de l’amidon plus développées, notamment grâce à une activité de leur amylase génétiquement plus importante.
A l’inverse du Samoyède par exemple, qui est une race de chiens ancienne, qui descend d’animaux vivants auprès de pasteurs et de chasseurs en Sibérie. Et cela a un impact encore aujourd’hui sur l’alimentation qu’ils arrivent plus ou moins bien à valoriser.
Mais ces capacités sont aussi propres à chaque individu !
Deux chiens d’une même race pourront avoir des capacités digestives d’amidon très différentes, et plus ou moins importantes en fonction de leur âge, mais aussi de leurs habitudes propres.
Les facteurs individuels influencent plus de la moitié des capacités de valorisation d’amidon… soit autant que la génétique !